Emi sous sa nature poétique

(Pour les commentaires c'est par ici♥)

Vous l'aurez compris, ici je vais mettre mes poèmes. Pour l'instant je n'en mets que 3 (ce sont mes plus récents), ils ne respectent pas les règles de la poésie classique et ne s'inscrivent pas non plus dans une forme de poème (sonnet, ballade, pantoum, rondeau, etc...). Le premier était pour le sujet d'invention de mon bac blanc, les deux autres sont des poèmes lyriques. Ils me servent à extérioriser ce que je ressens, je me suis juste contentée de mettre mes sentiments sous forme de vers.

(Je tiens à préciser pour le premier que les consignes étaient de choisir un objet du quotidien et de le sortir de ses fonctions habituelles en lui en donnant de nouvelles, je ne les ai pas assez respecté et j'ai récolté un 9.5/16, mon poème a apparemment des clichés. (il fallait aussi faire 30 vers minimum) )

Le Miroir

Oh glace éblouissante,
Que tu es belle et attachante.
Tu as fait de moi ta prisonnière,
Car de mon reflet tu es la mère.

Qu'importe ta forme,
Nul ne peut résister,
A venir t'admirer ou plutôt s'admirer.
Dépendant de son apparence est l'homme.

Quand même le plus gentil des individus,
Devant ton antre annonce sa venue,
Toi sans pitié,
Tu lui dévoiles la triste réalité.

Miroir tu sais tant de secrets,
Pourtant tu es bien silencieux.
Car un miroir n'a pas à faire d'aveux.

Il doit seulement prédire,
De quiconque l'avenir,
Mieux que la voyance,
Et avec beaucoup de vraisemblance.

Car c'est son métier pour l'éternité.
Il s'y dévoue avec sérieux,
Rendant les laids malheureux.
Toutefois, il y est obligé.

Habillé d'un vêtement précieux,
Il brille de mille feux.
Il a volé tant de cœurs,
Car jamais sa beauté ne meurt.

Cependant, il est fragile.
Un seul faux pas,
Et il volera en éclats,

Victime d'un choc imprévisible.
Quelle fin horrible,
Pour un miroir,
Qui aime tant la gloire.

La gloire de dominer,
Car qui, tel Narcisse,
De son reflet, est trop complice,
Fera du miroir, sa divinité.

Alors faites attention,
A ne pas tomber dans l'obsession.
Il serait dangereux de lui accorder,
Une importance démesurée.

Obstination Insensée

On dit qu'à coeur vaillant,
Rien est impossible.
Alors pourquoi d'un sentiment impuissant,
Se priver de viser l'inaccessible ?

Mon coeur parle
Qu'importe le mal
Que me coûtent ces mots,
Ils résonnent comme un écho.

Oui ils résonnent
Malgré moi,
Sans qu'aucune lois
Ne me sanctionne.

Car je n'ai commis aucun crime,
Si ce n'est celui d'aimer,
D'un sentiment qui exprime,
Certes un amour démesuré.

Suis-je trop gourmande ?
Je me le demande.
Alors j'entretiens un pêché.

Un péché qui me domine.
Mon âme est menacée
Par sa lame aiguisée et fine.

(Oui il y a encore "démesuré", mais ce n'est pas le même contexte x') )

Malgré tout Captive

Je n'arrive pas à luter.
Tu as fait naitre en moi,
Bien trop d'avidité
Envers toi.

Tu l'ignores,
Et pourtant,
Tu es un trésor
Que je convoite chaque instant.

Un rêve irréalisable,
Car jamais je ne serai capable,
De voler ce cœur
Responsable de mon malheur.

Tu es un appas,
Que j'ai mordu
Et que je ne lâche plus,
Alors qu'il ne me retient pas.

Oh oui maître de mes songes,
Je suis ton éternelle prisonnière.
Déclarer que tu m'indiffères,
Ne serait qu'un misérable mensonge.

(Oui bon le dernier n'est pas terrible, je sais xP)